Ses véhicules font voyager les Finistériens depuis plus de 50 ans. Alain Roué, président du réseau Océlorn, fraîchement élu Opérateur de l’année, revient sur cette success-story landivisienne initiée par ses parents.
À l’origine, il y a Albert et Odette, les parents d’Alain Roué. « Avec un petit bas de laine, ils ont racheté l’entreprise dans laquelle travaillait mon père : deux cars Chausson affectés à la ligne Landivisiau-Roscoff », raconte leur fils, à la tête aujourd’hui d’un petit empire du transport collectif.
Cinquante ans plus tard, les entreprises du réseau Océlorn transportent chaque jour, 10 000 personnes !
Jeune, Alain Roué avait un rêve, devenir cavalier professionnel. Il était titulaire d’un Galop 7et participait à des concours hippiques. La vie en a voulu autrement. Il cavale sur les routes plutôt que dans les manèges.
1994, il prend les rênes du réseau Océlorn. A l’époque l’entreprise emploie une poignée de salariés.
Aujourd’hui son affaire compte 450 cars et 420 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. En tout le transporteur a repris ou créé 25 sociétés.
Aujourd’hui, il faut s’inscrire dans un schéma de mobilité où tous les modes de transport se coordonnent. On ne peut y trouver sa place qu’en étant à la pointe de l’innovation. A Roué
Alain Roué est par ailleurs vice-président du Conseil de Surveillance du Stade Brestois, et président de la Fédération Nationale des Transports de Bretagne.
Retrouvez l’article du Ouest-France